Ancienne étudiante en lettres classiques puis de l’école des Beaux-Arts de Paris, Laurence Forbin a longtemps partagé sa vie professionnelle entre le théâtre pour lequel elle a conçu décors et costumes et la peinture.
Jusqu’à ce que la peinture ,toujours plus exigeante soit devenue depuis une dizaine d’années essentielle.
Qu’il s’agisse de la figure humaine qui était au centre de son travail jusque dans les années 2000 ou de la nature qui l’est devenue depuis, c’est le mouvement, générateur de formes, qui semble être son pôle magnétique.
Dans chacun des pays d’Europe , où elle a voyagé, recherchant des terres où les rythmes élémentaires écrivent avec vigueur, elle a exposé ce qu’elle y avait fait et commence désormais à croiser les itinéraires :l’Ecosse, nord et ouest, la Crimée, la Grèce, le grand est de la Turquie, Istanbul où est née la série des Cargos.
Depuis ,les ports en plus d’être par excellence l’espace poétique du voyage sont à leur tour devenus les objets de toutes ses attentions, jusque dans le sud de la Corée.